Le Zéro reste à charge, c'est quoi ?
Le zéro reste à charge consiste en une prise en charge améliorée des dépenses d’optique médicale, des soins dentaires prothétiques et des aides auditives.
Cette mesure entre en vigueur à compter du 1er janvier 2020 pour les dépenses d’optique médicale et certains frais de soins dentaires, et à compter du 1er janvier 2021 pour l’acquisition des aides auditives et les autres soins dentaires.
La mise en œuvre du zéro reste à charge modifie la définition du contrat de responsable (l'une des conditions exigées pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales) ainsi que la définition du panier de soins minimum prévue dans le cadre de la généralisation en entreprise de la complémentaire santé. Par conséquent, la mise en œuvre de cette réforme nécessite une double action de la part de l'employeur :
En cas de souscription d'un contrat à compter du 1er
janvier 2020, il est nécessaire de s'assurer qu'il respecte les nouvelles définitions
de contrat responsables et le panier de soins minimum. Les contrats en cours continuent
de bénéficier des différentes aides fiscales et sociales sur la base des
anciens critères fixés pour les « contrats responsables » jusqu’à la veille de
leur prochaine échéance principale.
Cet acte n'a pas à faire l'objet
d'une modification s'il opère par renvoi au cahier des charges du contrat
responsable ou aux garanties du contrat d’assurance souscrit par l’employeur.
Si tel n'est pas le cas, l'acte doit être mis en conformité au 1er
janvier 2020, puis au 1er janvier 2021.
Toutefois, pour tenir compte des délais inhérents au processus de négociation collective, une tolérance est admise en cas d'écart entre l'acte juridique et le contrat collectif souscrit par l'entreprise si ce dernier est en conformité avec la nouvelle législation.
Cette tolérance ne concerne pas les décisions
unilatérales